Un choix fort pour l’avenir de la baie de Cannes
La ville de Cannes vient d’annoncer une décision historique : à partir de 2026, les paquebots de croisière transportant plus de 1 000 passagers ne seront plus autorisés à accoster dans son port.
Une révolution pour l’univers de la croisière et un signal fort en faveur de l’environnement.
Cette annonce, largement relayée dans les médias internationaux, a immédiatement suscité l’attention du monde nautique, des acteurs du tourisme et des défenseurs de l’écologie.
Pourquoi interdire les paquebots géants ?
Cannes est l’une des escales méditerranéennes les plus convoitées. Mais accueillir des navires de 300 mètres de long et de plusieurs milliers de passagers avait un coût :
- Pollution atmosphérique : émissions de CO₂, d’oxydes d’azote et de soufre.
- Nuisances visuelles : silhouette massive des navires, rompant l’harmonie de la baie.
- Pression touristique : débarquement simultané de milliers de passagers, saturant rues et sites emblématiques.
- Impact marin : rejets polluants, eaux de ballast, perturbations de la faune et flore locales.
👉 En limitant l’accès, Cannes cherche à préserver son image haut de gamme, protéger son écosystème fragile et offrir une expérience plus harmonieuse aux visiteurs.
Une stratégie d’équilibre entre tourisme et durabilité
Contrairement à certaines idées reçues, il ne s’agit pas d’une fermeture totale aux croisières, mais d’un ajustement sélectif.
🔹 Les navires plus petits, plus esthétiques et moins polluants continueront d’être accueillis.
🔹 Les paquebots géants devront mouiller au large, avec un accès limité via navettes.
Cette politique vise à maintenir une activité touristique nautique florissante, tout en affirmant la volonté de Cannes de devenir une ville vitrine de la transition écologique en Méditerranée.
Réactions : entre applaudissements et inquiétudes
- 🌍 Les défenseurs de l’environnement saluent une mesure courageuse. Selon eux, Cannes rejoint les pionniers comme Venise ou Barcelone qui réinventent leur rapport à la croisière.
- 🚢 Les compagnies maritimes, elles, redoutent une perte d’attractivité et des coûts logistiques supplémentaires. Certaines envisagent déjà d’adapter leurs navires pour répondre aux nouveaux critères.
- 🏝️ Les habitants et commerçants se divisent : certains craignent moins d’afflux de touristes, d’autres espèrent un tourisme plus qualitatif et mieux réparti.
Un exemple pour toute la Côte d’Azur ?
Cannes ouvre un débat régional :
- Nice, Villefranche-sur-Mer, Marseille ou encore Toulon pourraient être amenées à réfléchir à des mesures similaires.
- Le modèle cannois pourrait inspirer des stations balnéaires qui veulent rester attractives sans céder à la surfréquentation.
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