Archives par auteur Cibleboat

Groupe Bénéteau : résultats 2025 en baisse mais perspectives 2026 optimistes

En 2025, le chiffre d’affaires du Groupe Bénéteau chute de 27 %, mais 2026 pourrait marquer un rebond grâce aux nouveaux modèles, à la montée en gamme et à l’éco-conception.


2025 : une année de transition pour le leader du nautisme

Après une année 2023 record et un repli marqué en 2024, le Groupe Bénéteau confirme en 2025 une activité en retrait.
Le chiffre d’affaires du premier semestre atteint 403,8 millions d’euros, en baisse de 27,5 % par rapport au S1 2024 (556,6 M€).

Un premier semestre contrasté

  • T1 2025 : recul sévère de –43 %, lié à la baisse de la demande mondiale et à la prudence des distributeurs.
  • T2 2025 : amélioration avec un repli limité à –16 %, signe d’une stabilisation progressive.

Performances par segment

  • Voile : –36 %, impactée par la chute des commandes des loueurs et un marché plus prudent.
  • Moteur : –20 %, avec un ralentissement du dayboating en Europe mais une bonne dynamique aux États-Unis (+47 %).
  • Flottes (location) : –55 %, confirmant les difficultés du segment professionnel.

Performances par zone géographique

  • Europe : –27 %, conséquence directe de la conjoncture.
  • Amériques du Nord et Centrale : –23 %, freinées par les incertitudes commerciales.
  • Autres régions : –10 %, amortissant partiellement le choc.

Une solidité financière qui rassure

Malgré ce repli, le Groupe Bénéteau conserve une trésorerie nette de plus de 250 M€, gage de stabilité et de résilience.
Le carnet de commandes, en hausse par rapport aux deux années précédentes, est soutenu par une collection ambitieuse de 20 nouveaux modèles lancés en 2025, incluant :

  • Le First 60 et le Sun Odyssey 415 en voile,
  • Le Lagoon 82 et la gamme Excess en catamarans,
  • Les nouvelles générations moteurs Gran Turismo et Prestige M-Line.

2026 : des perspectives de reprise

Le groupe et les analystes envisagent une amélioration progressive en 2026, grâce à plusieurs leviers stratégiques :

1. Normalisation du marché

Les stocks excédentaires des distributeurs devraient être absorbés fin 2025, permettant un redémarrage plus fluide des ventes.

2. Lancement massif de nouveaux modèles

Entre 2025 et 2027, le Groupe Bénéteau prévoit 66 nouveaux modèles. 2026 bénéficiera pleinement de cette dynamique.

3. Montée en gamme et innovation durable

La stratégie se concentre sur des produits plus haut de gamme et sur l’éco-conception.
Un modèle réduisant de moitié ses émissions de CO₂ doit être lancé en 2026, renforçant le leadership du groupe sur le segment responsable.

4. Objectif à moyen terme

L’ambition reste fixée à 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires à horizon 2028, avec une marge opérationnelle cible de 10 %.


Conclusion

2025 restera comme une année de correction après l’euphorie post-Covid, mais les fondamentaux de Bénéteau demeurent solides : trésorerie confortable, innovations en préparation, stratégie claire de montée en gamme.
👉 Tout laisse penser que 2026 marquera le retour à la croissance, en plaçant l’innovation et la durabilité au cœur de la stratégie.

⚓ Le Groupe Bénéteau confirme ainsi son statut d’acteur incontournable du nautisme mondial, capable de transformer les turbulences conjoncturelles en tremplin pour une nouvelle phase d’expansion.


Groupe Bénéteau 2025, chiffre d’affaires Bénéteau, résultats financiers nautisme, perspectives marché bateau 2026, innovation éco-conçue Bénéteau, croissance nautisme 2026.

Safe Harbor Marinas finalise le rachat de Monaco Marine

Le secteur du yachting connaît une nouvelle étape majeure : le groupe américain Safe Harbor Marinas a finalisé l’acquisition de Monaco Marine, acteur de référence du refit et de l’entretien de superyachts en Méditerranée. Cette opération marque l’entrée officielle de Safe Harbor en Europe et confirme la tendance à la consolidation du marché mondial des marinas et chantiers navals.


Monaco Marine : un acteur stratégique en Méditerranée

Créée dans les années 1990, Monaco Marine s’est imposée comme un leader en matière d’accueil, d’entretien et de transformation de yachts de grande taille. Ses chantiers et marinas s’étendent sur des sites clés de la Côte d’Azur : Monaco, Antibes, Saint-Tropez, Beaulieu-sur-Mer, La Ciotat, Marseille, Saint-Laurent-du-Var, et d’autres points stratégiques.
Avec une capacité d’accueil allant jusqu’à des navires de 90 mètres, Monaco Marine est depuis longtemps une référence pour les propriétaires et capitaines de superyachts en quête de services haut de gamme.


Safe Harbor Marinas : le géant mondial s’implante en Europe

Leader aux États-Unis, Safe Harbor Marinas exploite déjà un vaste réseau de marinas et de chantiers sur tout le territoire américain et dans les Caraïbes. Avec l’intégration des 9 sites de Monaco Marine, le groupe renforce sa présence mondiale et entre pour la première fois sur le marché méditerranéen, l’un des plus dynamiques et prestigieux au monde.

Ce rachat permet à Safe Harbor d’offrir désormais une couverture transatlantique, garantissant aux propriétaires de yachts un niveau de service homogène et renforcé, qu’ils naviguent en Floride, aux Caraïbes ou sur la Côte d’Azur.


Pourquoi ce rachat est stratégique ?

  1. Renforcement international : Safe Harbor étend son réseau à la Méditerranée, zone incontournable du yachting mondial.
  2. Expertise locale et image de prestige : Monaco Marine bénéficie d’une solide réputation et d’un savoir-faire reconnu dans l’entretien des plus grands yachts.
  3. Synergies opérationnelles : mutualisation des ressources, renforcement des compétences techniques et optimisation de la gestion des flottes de yachts.
  4. Consolidation du secteur : cette opération illustre la concentration croissante des grands acteurs autour de réseaux mondiaux capables de répondre aux attentes d’une clientèle ultra-exigeante.

Ce que cela change pour les plaisanciers et propriétaires de yachts

  • Qualité et continuité de service : les clients bénéficieront d’un réseau global, mais avec la même expertise locale qui a fait la renommée de Monaco Marine.
  • Capacités accrues : plus de sites, plus d’équipements et une meilleure disponibilité des infrastructures pour les arrêts techniques.
  • Prestige renforcé : l’image de Monaco Marine, associée à un acteur américain majeur, consolide la Côte d’Azur comme destination phare du superyachting.

Conclusion

Le rachat de Monaco Marine par Safe Harbor Marinas marque un tournant stratégique pour le secteur du nautisme haut de gamme. L’alliance du savoir-faire méditerranéen et de la puissance logistique américaine dessine une nouvelle ère pour le yachting, avec une offre de services plus complète, homogène et tournée vers l’international.

👉 Pour les propriétaires, capitaines et professionnels du nautisme, cette opération promet un avenir où la qualité de service et la puissance d’un réseau mondial s’unissent au bénéfice du yachting de prestige.


Safe Harbor Marinas, Monaco Marine, rachat Monaco Marine, marinas Méditerranée, services superyachts, refit yachts, marché nautisme haut de gamme.

Sécurité en mer : matériel obligatoire et contrôles fréquents


Sécurité en mer : matériel obligatoire et contrôles fréquents

Naviguer est une passion… mais aussi une responsabilité. Depuis la réforme de la Division 240 en 2022, la France impose des règles claires pour le matériel de sécurité à bord des navires de plaisance de moins de 24 mètres. Le contenu varie selon la distance d’éloignement d’un abri (basique, côtier, semi-hauturier, hauturier).


1. Les zones de navigation définies par la Division 240

  • Basique : jusqu’à 2 milles d’un abri.
  • Côtier : jusqu’à 6 milles.
  • Semi-hauturier : de 6 à 60 milles.
  • Hauturier : au-delà de 60 milles.

👉 La notion d’abri est essentielle : il s’agit d’un endroit où l’on peut mettre en sécurité le navire et son équipage sans assistance.


2. Le matériel obligatoire selon la navigation

Basique et côtier (jusqu’à 6 milles)

  • Gilets de sauvetage (EIF) adaptés (50 N minimum jusqu’à 2 milles, 100 N jusqu’à 6 milles).
  • Dispositif lumineux individuel sur chaque gilet (lampe flash ou cyalume).
  • Moyens de lutte contre l’incendie (extincteurs adaptés au bateau).
  • Dispositif d’assèchement manuel (seau, pompe de cale).
  • Dispositif de remorquage.
  • 3 feux rouges à main pour la signalisation de détresse.
  • Compas magnétique ou GPS.
  • Cartes marines officielles + RIPAM (Règlement international pour prévenir les abordages).

Semi-hauturier (6 à 60 milles)

  • Tout l’équipement côtier, plus :
  • Radeau de survie homologué.
  • Trousse de secours conforme.
  • Dispositif de réception météo.
  • Harnais et longe (au moins un pour bateaux à moteur, un par personne pour voiliers).
  • VHF fixe obligatoire depuis 2017.

Hauturier (au-delà de 60 milles)

  • Tout l’équipement semi-hauturier, plus :
  • Radiobalise de localisation des sinistres (EPIRB).
  • Dispositif lumineux pour la recherche de nuit.
  • Livre des feux, journal de bord et matériel de point.
  • Fusées parachute et fumigènes.

3. Contrôles fréquents en mer

Les contrôles sont effectués par :

  • La gendarmerie maritime,
  • Les douanes,
  • Les affaires maritimes.

Ils vérifient :

  • La conformité du matériel de sécurité (dates de validité gilets, fusées, extincteurs).
  • Les papiers du bateau (immatriculation, francisation, assurance).
  • Le permis de conduire en fonction du navire.

👉 En cas d’infraction : amendes à partir de 135 €, confiscation du matériel non conforme, voire immobilisation du bateau.


4. Conseils pratiques pour les plaisanciers

  • Contrôlez régulièrement vos gilets et fusées : ils expirent.
  • Portez systématiquement votre gilet (notamment sur annexe).
  • Rangez le matériel de sécurité à portée immédiate.
  • Formez vos passagers à l’utilisation de la VHF et des moyens de détresse.
  • Ajoutez du matériel recommandé (couteau, lampe torche, couverture de survie, pièces de rechange).

Conclusion

La Division 240 fixe le minimum réglementaire, mais il est conseillé d’aller au-delà. La sécurité en mer repose sur deux principes : anticipation et préparation.
👉 Un bateau conforme, un équipage informé et un matériel accessible sont les meilleures garanties pour profiter de la mer en toute sérénité.


📌 Mots-clés SEO/AIO : sécurité en mer, division 240, matériel obligatoire bateau, contrôle sécurité maritime, gilets de sauvetage, radeau de survie, VHF obligatoire bateau.


🔗 Version LinkedIn courte

Vivre à bord d’un bateau : résidence secondaire ou principale ?

bateau comme résidence.

L’idée de vivre sur un bateau séduit de plus en plus de plaisanciers. Certains choisissent d’y passer leurs week-ends, d’autres d’en faire une résidence secondaire, et une minorité osent franchir le pas pour en faire leur résidence principale.
Mais avant de s’installer définitivement sur l’eau, il est indispensable de comprendre les règles, taxes et contraintes qui encadrent ce mode de vie.


Résider à bord d’un bateau : est-ce légal ?

Oui, il est tout à fait légal de vivre sur un bateau, à condition de respecter certaines règles :

  • Le bateau doit être immatriculé et disposer de ses papiers en règle.
  • Il doit être stationné dans un port de plaisance ou sur un mouillage autorisé.
  • Le port doit délivrer une autorisation d’occupation du domaine public maritime (souvent un contrat d’amarrage annuel).

⚠️ Stationner en dehors des zones autorisées (mouillage sauvage prolongé) peut entraîner des sanctions administratives.


Résidence secondaire ou principale : quelle différence ?

  • Résidence secondaire :
    • Vous utilisez le bateau pour vos vacances ou week-ends.
    • Fiscalement, il peut être soumis à la taxe annuelle sur les engins flottants (variable selon la longueur du bateau et le port).
    • Pas de déclaration spécifique aux impôts, mais la place de port peut être assimilée à une « location ».
  • Résidence principale :
    • Si vous vivez plus de 6 mois par an sur le bateau, il est considéré comme votre logement principal.
    • Vous devez déclarer le port comme votre adresse fiscale (avec accord de la capitainerie).
    • Vous ne payez pas de taxe foncière ni de taxe d’habitation, mais vous êtes soumis aux droits d’occupation du domaine public et aux redevances portuaires.

Taxes et fiscalité à prévoir

  1. Droit annuel de francisation et de navigation (DAFN) :
    • Impôt spécifique aux bateaux de plaisance de plus de 7 mètres.
    • Le montant dépend de la longueur, de la puissance moteur et du type de navire.
  2. Redevances portuaires :
    • Paiement obligatoire pour stationner à l’année dans un port de plaisance.
    • Variable selon la taille du bateau et la localisation (Cannes, La Rochelle, Marseille, etc.).
  3. Taxe sur les engins flottants :
    • Dans certains ports, une taxe locale est prélevée sur les bateaux utilisés comme habitation.
  4. Pas de taxe d’habitation classique :
    • Contrairement à un appartement ou une maison, un bateau n’est pas soumis à la taxe d’habitation ni à la taxe foncière.

Contraintes pratiques

Vivre à bord est séduisant, mais comporte aussi des contraintes :

  • Espace réduit : la surface habitable est limitée.
  • Confort variable : chauffage, isolation et connexion internet peuvent poser problème.
  • Obligations techniques : entretien régulier, révisions moteur, conformité sécurité (gilets, extincteurs, etc.).
  • Logistique quotidienne : gestion de l’eau douce, des eaux usées, de l’électricité.
  • Déplacements : certains ports imposent de quitter la place temporairement lors de grands événements ou de travaux.

Exemple concret

À Mandelieu, un couple a choisi de faire de leur voilier de 14 mètres leur résidence principale.

  • Ils paient environ 8 000 € par an de place de port.
  • Leur bateau, motorisé, est soumis au droit annuel de francisation (environ 2 500 €).
  • Ils n’ont pas de taxe d’habitation, mais règlent des frais d’entretien annuels avoisinant 5 000 €.

👉 Leur coût annuel total est donc proche de 15 000 €, soit l’équivalent d’un petit appartement en location dans la région.


Conclusion

Vivre à bord d’un bateau, que ce soit en résidence secondaire ou en résidence principale, est une aventure séduisante mais encadrée.
Il faut prévoir :

  • Les taxes spécifiques (DAFN, redevances portuaires),
  • Les contraintes techniques et logistiques,
  • Et surtout bien vérifier que le port choisi accepte la domiciliation.

👉 Avant de franchir le pas, faites vos calculs : entre liberté et contraintes, vivre sur l’eau est un choix de vie exigeant mais passionnant.


vivre sur un bateau, résidence principale bateau, résidence secondaire bateau, taxes bateau habitation, contraintes vie à bord, coût vivre sur un bateau.

Acheter un bateau aux enchères : judiciaires, assurances et surenchères

Enchères : judiciaires, assurances et surenchères

Lorsqu’on parle d’achat de bateau, on pense souvent aux concessions, aux salons nautiques ou aux sites d’annonces. Mais il existe une autre voie, plus confidentielle : les enchères de bateaux. Ces ventes peuvent être judiciaires, organisées par un tribunal, ou provenir d’assurances après sinistre. Dans les deux cas, elles offrent des opportunités… mais aussi des risques.


Les différents types d’enchères de bateaux

Les ventes judiciaires

Un bateau peut être saisi et vendu aux enchères par décision d’un tribunal.

  • Ces ventes sont obligatoirement conduites par un avocat inscrit au barreau du tribunal. L’acheteur ne peut pas enchérir directement : il mandate un avocat qui porte l’enchère en salle.
  • Une consignation d’environ 10 % du prix de mise à prix est exigée.
  • Le bateau est vendu “en l’état”, sans garantie, mais la vente purge les dettes et hypothèques associées au navire.

Les ventes par assurance

Après un sinistre ou un abandon, une compagnie d’assurance revend le bateau aux enchères.

  • L’accès est ouvert au public, sans avocat.
  • On peut y trouver aussi bien des bateaux réparables que des navires en parfait état.
  • Les prix sont parfois inférieurs au marché, mais il faut prévoir des frais de remise en état éventuels.

Les ventes volontaires

Un propriétaire peut confier la vente de son bateau à une maison de ventes volontaires.

  • Aucun avocat n’est requis.
  • C’est une façon d’accélérer la transaction et de toucher des acheteurs motivés.

Le mécanisme de surenchère

En cas de vente judiciaire, une fois le bateau adjugé, un tiers peut surenchérir dans un délai de 10 jours. La surenchère doit être d’au moins 10 % du prix final.
Exemple : si un bateau est adjugé à 100 000 €, une surenchère est possible à partir de 110 000 €. Une nouvelle audience est alors organisée, et le bien remis en vente.


Exemples d’adjudications

Pour mieux comprendre la dynamique des enchères, voici quelques résultats concrets de ventes de yachts :

  • Un Leopard 27 mètres mis à prix 120 000 € est parti à 212 000 €.
  • Un Leopard 23 Sport proposé à 80 000 € a été adjugé 152 000 €.
  • Un Sarnico 65 démarrant à 100 000 € a trouvé preneur à 185 000 €.

Ces exemples illustrent bien que la mise à prix n’est pas toujours représentative du prix final : selon la demande, les prix peuvent s’envoler jusqu’à +90 %.


Avantages et inconvénients des enchères

Avantages

  • Prix attractifs : parfois nettement inférieurs au marché.
  • Transparence : les enchères sont publiques, tout le monde a les mêmes chances.
  • Accès à des modèles rares : yachts, voiliers de prestige, bateaux de charter.

Inconvénients

  • Pas de garantie : le bateau est vendu en l’état.
  • Coûts de réparation imprévus.
  • Obligation d’avocat en cas de vente judiciaire.
  • Frais supplémentaires (transport, place de port, expertises).

Scénario concret

Un bateau de 12 mètres est saisi et mis en vente judiciaire à Toulon, mise à prix 50 000 €.

  • Vous mandatez un avocat du barreau de Toulon et déposez une consignation de 5 000 €.
  • Le bateau est adjugé à 72 000 €.
  • Un tiers peut surenchérir dans les 10 jours à partir de 79 200 €.
  • Si aucune surenchère n’est déposée, vous devenez définitivement propriétaire et immatriculez le bateau à votre nom.

Conclusion

Les enchères de bateaux sont une opportunité à ne pas négliger. Qu’elles soient judiciaires, assurantielles ou volontaires, elles offrent parfois des prix très attractifs. Mais elles exigent de la préparation, du sang-froid et souvent l’accompagnement d’un avocat ou d’un expert maritime.
👉 Pour dénicher la bonne affaire, il faut anticiper les frais annexes, prévoir un budget réparation et connaître les règles juridiques.


enchères bateau, vente judiciaire bateau, enchères assurance bateau, acheter bateau aux enchères, surenchère bateau, adjudication bateau.

Quel permis bateau et quel usage ?

En France, le permis bateau dépend du type d’embarcation, de sa puissance moteur, de la zone de navigation et, pour les activités professionnelles, de la formation suivie. Que vous soyez plaisancier ou futur professionnel de la mer, voici un guide complet.


1️⃣ Le permis plaisance

🔹 Permis Côtier

  • Usage : navigation de plaisance en mer jusqu’à 6 milles d’un abri (environ 11 km).
  • Bateaux concernés : tous les bateaux à moteur de plus de 6 CV, jet-skis, scooters des mers.
  • Conditions : avoir 16 ans (ou 15 ans en formation encadrée).
  • Contenu : formation théorique + pratique.

🔹 Permis Hauturier

  • Usage : navigation sans limite de distance d’un abri, y compris de nuit.
  • Bateaux concernés : mêmes que pour le côtier, mais avec liberté de navigation au large.
  • Conditions : posséder le permis côtier avant de passer l’extension hauturière.
  • Contenu : navigation, cartographie, marées, météo.

🔹 Permis Fluvial (eaux intérieures)

  • Usage : navigation sur rivières, canaux, lacs.
  • Bateaux concernés : embarcations de plaisance à moteur > 6 CV.
  • Variante : Grande plaisance pour bateaux de plus de 20 m.

2️⃣ Les certificats pour activités professionnelles

🔹 Certificat de transport de passagers

  • Usage : embarquer des passagers à titre onéreux (navette, bateau promenade).
  • Conditions : formations spécifiques à la sécurité et à la réglementation maritime + aptitude médicale.
  • Exemple : Certificat Restreint de Radiotéléphoniste (CRR) pour les communications.

🔹 Capitaine 200

  • Usage : commander des navires jusqu’à 200 UMS (environ 35 m) en cabotage ou à proximité des côtes.
  • Accès : réservé aux marins professionnels avec expérience et formations validées par l’ENSM ou organismes agréés.
  • Utilisation : transport de passagers, pêche professionnelle, travaux maritimes.

🔹 Brevet de Capitaine 500 ou 3000

  • Usage : navigation hauturière professionnelle, navires plus grands et usages internationaux.
  • Public : marins confirmés.

3️⃣ Quel permis pour quel usage ?

UsagePermis requisDistance autorisée
Balade côtière familialePermis Côtier6 milles d’un abri
Croisière hauturièrePermis HauturierIllimité
Navigation fluvialePermis FluvialVoies intérieures
Pêche au largeHauturier (plaisance) ou Capitaine 200 (pro)Selon permis
Transport de passagers payantCertificat transport + permis adaptéSelon permis
Commandement navire pro < 200 UMSCapitaine 200Selon zone d’autorisation

4️⃣ Conseils avant de choisir

  • Définir l’usage principal : loisirs, pêche, transport, activité professionnelle.
  • Anticiper les évolutions : si vous envisagez un bateau plus grand ou du hauturier, passer directement l’extension.
  • Respecter la réglementation : un permis inadapté peut entraîner amendes et immobilisation du bateau.

Conclusion

Que ce soit pour une sortie familiale en Méditerranée, une croisière hauturière ou une activité professionnelle, chaque permis bateau a son champ d’application. Du simple permis côtier au brevet de Capitaine 200, le choix dépend de vos objectifs, de votre zone de navigation et du type de bateau que vous souhaitez commander.


Mots-clés : permis bateau, permis côtier, permis hauturier, permis fluvial, permis grande plaisance, transport passagers, capitaine 200, permis bateau professionnel, réglementation navigation maritime, permis plaisance.

Comment bien acheter un bateau à moteur entre 8 et 9 mètres en déstockage

Acheter un bateau à moteur de 8 à 9 mètres représente un investissement important. Le déstockage permet de bénéficier de remises significatives, souvent sur des modèles neufs ou quasi-neufs. Encore faut-il savoir choisir le bon bateau, la bonne marque et vérifier certains points avant l’achat.


1️⃣ Les avantages du déstockage

  • Prix réduits : remises de 10 à 30 % par rapport au tarif catalogue.
  • Disponibilité immédiate : bateau prêt à naviguer, sans délai de fabrication.
  • Modèles récents : souvent millésime de l’année ou de l’année précédente.
  • Garantie constructeur : généralement préservée.

2️⃣ Les principales marques de bateaux à moteur (8-9 m)

Les chantiers les plus connus proposent des modèles dans cette gamme :

  • Jeanneau (Merry Fisher, Cap Camarat)
  • Bénéteau (Antares, Flyer)
  • Parker Poland (Parker 800, Parker 850)
  • Quicksilver (Activ 805, Activ 875)
  • Sessa Marine (Key Largo)
  • BWA (semi-rigides haut de gamme)
  • Zar Formenti (semi-rigides premium)
  • Ranieri International (Shadow, Cayman)
  • Axopar (Axopar 28, 37 en version courte)
  • Saver (Saver 870, 890 Cabin)
  • Nimbus Boats (Nimbus W9, C9)
  • De Antonio Yachts (D28, D36)
  • BMA (BMA X277)
  • Sea Ray (SDX et Sundancer dans cette taille)

3️⃣ Les types de bateaux à considérer

  • Walkaround : pont sécurisé, circulation aisée, idéal pour pêche et balade.
  • Sundeck : grand bain de soleil et cabine confortable.
  • Cabin Cruiser : autonomie pour plusieurs jours, habitabilité optimisée.
  • Pilothouse / Timonier : protection par tous les temps, usage pêche et plaisance.
  • Semi-rigide grand format : légèreté, performance et polyvalence.

4️⃣ Points à vérifier avant l’achat

  • Historique du bateau : même en déstockage, vérifier s’il s’agit d’un modèle de démonstration ou de stock neuf.
  • Année de fabrication : attention aux modèles antérieurs affichés comme “neufs”.
  • Motorisation : puissance, consommation et heures moteur (si occasion récente).
  • Équipements inclus : électronique, sellerie, taud, propulseur d’étrave, etc.
  • Place de port : prévoir le coût et la disponibilité.

5️⃣ Où trouver des offres de déstockage ?

  • Chantiers navals et concessionnaires officiels
  • Salons nautiques avec ventes spéciales fin d’événement
  • Plateformes spécialisées comme Boatcible.com qui sélectionnent des bateaux neufs ou récents à prix remisé

Conclusion

Un bateau à moteur de 8 à 9 mètres en déstockage est une opportunité rare de s’offrir un modèle spacieux et performant à prix réduit. En choisissant une marque reconnue comme Jeanneau, Bénéteau, Parker ou Quicksilver et en vérifiant les points clés, vous naviguerez en toute confiance… tout en optimisant votre budget.


Mots-clés : bateau moteur 8-9 m déstockage, Jeanneau déstockage, Bénéteau déstockage, Parker bateau, Quicksilver déstockage, achat bateau occasion récente, semi-rigide 8 m, cabin cruiser 9 m, bateau plaisance déstockage.

Comment choisir son bateau à moteur de moins de 7 mètres

Les bateaux à moteur de moins de 7 mètres séduisent par leur polyvalence, leur maniabilité et leur budget accessible. Que vous soyez amateur de sorties en famille, passionné de sports nautiques ou adepte de pêche, il existe un type d’embarcation adapté à vos besoins. Voici un guide complet pour faire le bon choix.


1️⃣ Les principaux types de bateaux à moteur

🔹 Semi-rigide

  • Description : Coque rigide avec flotteurs gonflables en PVC ou hypalon.
  • Avantages : Légèreté, stabilité, grande capacité de chargement.
  • Idéal pour : Navigation rapide, transport facile, sorties familiales ou de pêche.

🔹 Coque dure (open)

  • Description : Coque 100 % rigide, pont dégagé.
  • Avantages : Espace optimisé, facilité d’entretien, robustesse.
  • Idéal pour : Balades, pêche côtière, petites croisières à la journée.

🔹 Sundeck

  • Description : Coque dure avec grand bain de soleil à l’avant et cabine de rangement.
  • Avantages : Confort pour bronzer, petite cabine pour se changer ou stocker.
  • Idéal pour : Farniente, sorties familiales.

🔹 Walkaround

  • Description : Pont permettant de circuler tout autour de la cabine.
  • Avantages : Sécurité, praticité pour la pêche ou les sports nautiques.
  • Idéal pour : Pêche côtière, polyvalence.

🔹 Day Cruiser

  • Description : Coque habitable avec petite cabine, cockpit convivial.
  • Avantages : Protection contre le vent, nuit possible à bord.
  • Idéal pour : Escapades d’un ou deux jours, croisières côtières.

🔹 Bow Rider

  • Description : Coque ouverte à l’avant avec assises en U.
  • Avantages : Convivialité, vision panoramique, plaisir de navigation.
  • Idéal pour : Balades, sports nautiques, sorties entre amis.

🔹 Cabin Cruiser compact

  • Description : Petite vedette habitable avec cuisine, couchage et sanitaires réduits.
  • Avantages : Autonomie pour courts séjours.
  • Idéal pour : Mini-croisières côtières.

🔹 Pilothouse (Timoniers)

  • Description : Coque fermée avec poste de pilotage abrité.
  • Avantages : Protection par mauvais temps, confort pour la pêche.
  • Idéal pour : Pêche toute saison, navigation en climat frais.

🔹 Bateau de pêche sportive

  • Description : Coque optimisée pour la pêche, avec rangements pour cannes et viviers.
  • Avantages : Fonctionnalité, stabilité à l’arrêt.
  • Idéal pour : Pêche hauturière ou côtière.

2️⃣ Critères pour bien choisir

  • Usage principal : balade, pêche, sports nautiques, croisière courte.
  • Nombre de passagers : bateau familial ou navigation en petit comité.
  • Zone de navigation : eaux intérieures, côtières, ou sorties plus exposées.
  • Budget : inclure achat, entretien, carburant et place de port.
  • Motorisation : hors-bord pour la facilité d’entretien, in-bord pour plus de confort.

3️⃣ Moins de 7 mètres : quels avantages ?

  • Pas de francisation obligatoire pour la plupart des modèles.
  • Coût d’entretien réduit par rapport aux unités plus grandes.
  • Plus grande facilité de mise à l’eau avec une remorque adaptée.
  • Polyvalence : du simple loisir aux activités sportives.

Conclusion

Choisir son bateau à moteur de moins de 7 mètres, c’est trouver l’équilibre entre usage, confort et budget. Semi-rigide, sundeck, walkaround ou bow rider… chaque type d’embarcation offre une expérience différente. Un bon choix vous garantira des années de plaisir sur l’eau, en famille ou entre amis.


Mots-clés : bateau à moteur moins de 7 m, semi-rigide, coque dure, sundeck, walkaround, day cruiser, bow rider, pilothouse, cabin cruiser, bateau de pêche, choix bateau plaisance, bateau pêche côtière, types de bateaux à moteur.

Déstockage de remorques pour bateaux : les acteurs et la stratégie Boatcible

Dans l’univers nautique, l’achat d’une remorque bateau peut représenter un budget conséquent. Le déstockage est donc une excellente opportunité pour s’équiper à prix réduit, tout en bénéficiant de marques fiables et reconnues.

Comme il l’a déjà prouvé dans le secteur des bateaux en déstockage, Boatcible.com souhaite appliquer la même recette gagnante au marché des remorques.


Les principaux destockeurs de remorques pour bateaux

Plusieurs enseignes et distributeurs proposent des remorques neuves ou d’occasion récente à prix remisé, souvent issues de fins de série ou de modèles d’exposition :

  • Remorques Discount – Large choix de modèles Satellite, Mecanorem et Sun Way.
  • Destockage Nautique – Spécialiste des équipements de bateau, remorques incluses.
  • Nautic Destock – Propose régulièrement des offres sur des remorques freinées et non freinées.
  • Remorques Center – Gamme étendue, promotions fréquentes sur les doubles essieux.
  • Ship Discount – Déstockage ponctuel de remorques et accessoires nautiques.
  • Destock Marine – Vente en ligne et en magasin avec remises sur les grandes marques.

💡 Ces acteurs travaillent souvent avec des marques phares comme Satellite, Nautilus, Sun Way, Mecanorem, Brenderup, Tiki ou Ifor Williams.


L’adaptation du modèle Boatcible.com

Boatcible.com s’est imposé comme une référence dans le bateau en déstockage, grâce à :

  • Une sélection rigoureuse des annonces
  • Un réseau de professionnels partenaires
  • Une diffusion optimisée grâce au référencement naturel et au marketing digital
  • Des transactions sécurisées directement entre vendeur et acheteur

Fort de cette expérience, Boatcible prévoit de développer une section dédiée aux remorques bateaux en reprenant ce modèle :

  • Offres vérifiées et filtrées
  • Présentation claire avec photos et caractéristiques
  • Mise en avant des remises et du PTC
  • Mise en relation directe avec le vendeur ou le professionnel partenaire

Pourquoi acheter une remorque en déstockage ?

  • Prix attractifs : réductions importantes sur des modèles neufs ou quasi-neufs
  • Disponibilité immédiate : pas de délais de fabrication
  • Garantie constructeur : souvent maintenue sur les fins de série
  • Choix varié : simple ou double essieu, freinée ou non, adaptée à tous types de bateaux

Conclusion

Le marché des remorques bateaux en déstockage séduit de plus en plus de plaisanciers. En appliquant sa stratégie éprouvée, Boatcible.com ambitionne de devenir un acteur incontournable dans ce domaine, comme il l’est déjà pour les bateaux.


Mots-clés : déstockage remorque bateau, destockeur remorque bateau, remorque bateau pas chère, remorque bateau double essieu, remorque bateau freinée, remorque bateau simple essieu, Boatcible remorque, marques remorque bateau, PTC remorque bateau, achat remorque bateau déstockage.

Remorques pour bateaux : marques, types et législation du permis en France

Transporter un bateau en toute sécurité nécessite une remorque adaptée, fiable et conforme à la réglementation. Le choix dépend du poids, de la taille de l’embarcation et des règles de conduite en vigueur. Voici un guide complet pour bien choisir.

Les principales marques de remorques pour bateaux

Plusieurs fabricants se distinguent sur le marché français et européen par leur robustesse et leur fiabilité :

  • Satellite : large gamme, pièces facilement disponibles, fabrication française.
  • Nautilus : modèles robustes pour semi-rigides et coques rigides.
  • Sun Way : bon rapport qualité-prix, châssis galvanisés.
  • Mecanorem : fabrication sur mesure pour petits et grands bateaux.
  • Brenderup : conception scandinave, durabilité renforcée.
  • Tiki : prix compétitifs, robustes pour usage régulier.
  • Ifor Williams : haut de gamme, forte capacité de charge.

Les types de remorques

Simple essieu

Idéale pour les bateaux de petite taille (moins de 5,5 m et 750 kg), elle est plus maniable et plus légère, mais offre moins de stabilité sur longues distances.

Double essieu

Plus stable et sécurisante, notamment sur autoroute ou pour les charges lourdes, elle est toutefois moins maniable et plus coûteuse à entretenir.

Remorque freinée

Obligatoire si le PTC (Poids Total en Charge) de la remorque dépasse 750 kg. Elle améliore le freinage et la sécurité.

Remorque non freinée

Réservée aux charges légères, son freinage repose uniquement sur le véhicule tracteur.

La législation du permis

En France, le type de permis dépend du PTC combiné remorque + véhicule :

  • Permis B : si le PTC de la remorque est inférieur ou égal à 750 kg, ou si le total voiture + remorque ne dépasse pas 3 500 kg.
  • Permis B + formation B96 : si le total est compris entre 3 500 et 4 250 kg.
  • Permis BE : si le total est compris entre 4 250 et 7 000 kg.

Le PTC est indiqué sur la carte grise de la remorque et du véhicule.

Conseils pour bien choisir

  • Vérifier toujours le PTC autorisé par votre véhicule.
  • Opter pour un double essieu si vous transportez un bateau lourd ou sur de longues distances.
  • Choisir une remorque freinée dès que le poids dépasse 500 kg à vide.
  • Privilégier les marques avec un réseau de service après-vente en France.

Mots-clés : remorque bateau, remorque bateau freinée, remorque bateau simple essieu, remorque bateau double essieu, PTC remorque bateau, législation permis remorque bateau, marques remorque bateau, remorque Satellite, remorque Nautilus, remorque Mecanorem, permis BE remorque bateau.