Nautisme 2025-2026 : innovations, transition écologique et impact territorial

le marche du nautisme en 2025 perspectives 2026 et salon nautiques

Le marché du nautisme en 2025 : perspectives 2026 et salons nautiques

Introduction

L’année 2025 marque un tournant décisif pour le marché français du nautisme, confronté à une conjoncture économique mondiale instable, mais également porteur de signaux de reprise encourageants. Ce secteur, pilier de l’industrie maritime européenne, se trouve à la croisée des chemins entre résilience structurelle, innovation technologique et incertitudes géopolitiques. La première moitié de l’année a été particulièrement difficile, avec une baisse significative du chiffre d’affaires des principaux acteurs, notamment Groupe Beneteau, qui a enregistré une chute de 27 % de ses revenus semestriels, passant de 556,6 millions d’euros au premier semestre 2024 à 403,8 millions d’euros en 2025.

Cependant, la seconde moitié de l’année a montré des signes de stabilisation, notamment grâce à la tenue de salons nautiques majeurs tels que le Cannes Yachting Festival en septembre et le Salon Nautique de Paris au Bourget en novembre. Ces événements ont permis de relancer la dynamique commerciale, de présenter des innovations produits et de repositionner l’offre autour de la durabilité et de l’accessibilité.

Le marché français du nautisme repose sur un tissu industriel dense, composé d’environ 6 000 entreprises générant plus de 6 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel. Il emploie directement plus de 49 000 personnes, et jusqu’à 150 000 en incluant les emplois indirects liés aux ports, à la distribution, à la location et aux services annexes. Ce secteur est fortement tourné vers l’export, avec 80 % de la production destinée aux marchés internationaux, notamment les États-Unis, qui représentent à eux seuls 25 % des exportations françaises.

Les tensions commerciales, notamment les droits de douane américains instaurés en mars 2025 (25 % sur l’acier et l’aluminium, et jusqu’à 30 % sur les yachts), ont accentué les incertitudes. Parallèlement, l’inflation post-pandémique a réduit le pouvoir d’achat des consommateurs, entraînant un attentisme généralisé dans les décisions d’achat.

Malgré ce contexte, plusieurs facteurs laissent entrevoir une reprise en 2026 : innovations dans les systèmes de propulsion électrique et hybride, soutien institutionnel via la feuille de route nationale du nautisme signée en septembre 2025, et montée en puissance de l’Institut National du Nautisme (I2N) à partir de janvier 2026. Ces éléments structurants pourraient faire de 2026 une année charnière pour une croissance durable du secteur.

État des lieux et Données Factuelles

Un écosystème industriel structuré et exportateur

Le secteur nautique français est l’un des plus importants d’Europe. Il regroupe environ 6 000 entreprises réparties sur plusieurs segments : construction navale, équipements, services portuaires, distribution, location, etc. Le chiffre d’affaires global dépasse les 6 milliards d’euros par an. L’emploi direct s’élève à plus de 49 000 personnes, et l’emploi indirect à environ 150 000, en tenant compte des activités connexes.

La répartition géographique de l’activité est concentrée dans certaines régions clés :

– La Vendée, siège de Groupe Beneteau, concentre une part importante de la production.
– La Bretagne et la façade atlantique accueillent de nombreux chantiers spécialisés.
– La région Provence-Alpes-Côte d’Azur, notamment autour de Cannes et Monaco, se distingue par la construction de yachts de luxe et les activités de charter haut de gamme.

Le secteur est fortement tourné vers l’exportation : 80 % des bateaux produits en France sont destinés à l’international. Cette orientation rend l’industrie particulièrement sensible aux fluctuations des politiques commerciales, aux taux de change et aux tensions géopolitiques.

Une conjoncture 2025 marquée par des tensions multiples

L’année 2025 a été marquée par une série de chocs exogènes :

– L’inflation persistante a réduit la capacité d’achat des ménages.
– Les droits de douane américains instaurés en mars 2025 ont affecté la compétitivité des exportations françaises vers les États-Unis.
– L’attentisme des consommateurs, dans un contexte d’incertitude économique et politique, a freiné les décisions d’achat.

Les ventes de bateaux neufs ont chuté de 14,8 % en volume, avec une contraction particulièrement marquée sur les petites unités de moins de neuf mètres, qui constituent le cœur du marché de la plaisance. En revanche, le marché de l’occasion a mieux résisté, avec une baisse limitée à 3 %, traduisant une demande sous-jacente toujours présente mais orientée vers des solutions plus économiques.

Adaptation des acteurs majeurs : le cas Groupe Beneteau

Groupe Beneteau, leader mondial du secteur avec environ 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires consolidé, a mis en œuvre une série de mesures d’adaptation dès 2024, poursuivies en 2025 :

– Réduction des stocks dans le réseau de distribution (40 millions d’euros au premier semestre).
– Arrêt temporaire de la production à Bordeaux pour intégrer un nouveau système ERP.
– Maintien d’une trésorerie nette supérieure à 250 millions d’euros.

Ces mesures ont permis à l’entreprise de préserver sa capacité d’investissement, notamment dans le développement de nouveaux produits. Malgré une baisse de 43 % du chiffre d’affaires au premier trimestre 2025 (130,4 millions d’euros), les résultats du deuxième trimestre (273,5 millions d’euros, soit -16 % sur un an) et du troisième trimestre (170,6 millions d’euros, soit -3 %) montrent une tendance à la stabilisation.

Salons nautiques : vitrines de la relance

Les salons nautiques ont joué un rôle central dans la relance du secteur au second semestre 2025 :

– Le Cannes Yachting Festival (9-14 septembre 2025) a accueilli 711 bateaux (+1,5 %), 677 exposants (+5,8 %) et 147 premières mondiales (+22,5 %).
– Groupe Beneteau y a présenté 19 nouveaux modèles, dont 14 premières mondiales, avec des baisses de prix de 10 à 15 % sur certains modèles.
– Le Salon Nautique de Paris (26-30 novembre 2025), relocalisé au Bourget, a attiré 100 000 visiteurs, 350 exposants et 400 bateaux. 75 % de l’espace avait été réservé avant l’ouverture.

Ces événements ont permis de repositionner l’offre autour de l’innovation, de la durabilité et de l’accessibilité, tout en stimulant les commandes, notamment dans les segments premium.

Analyse Chiffrée et Statistiques

Tableau de synthèse des données

IndicateurValeurPériode / Détail
Nombre d’entreprises du secteur~6 0002025
Chiffre d’affaires global>6 milliards €2025
Emplois directs>49 0002025
Emplois indirects~150 0002025
Part des exportations80 %2025
Part des exportations vers les USA25 %2025
Baisse des ventes de bateaux neufs-14,8 %2025
Baisse des ventes de bateaux d’occasion-3 %2025
Chiffre d’affaires Groupe Beneteau T1130,4 M€ (-43 %)T1 2025
Chiffre d’affaires Groupe Beneteau T2273,5 M€ (-16 %)T2 2025
Chiffre d’affaires Groupe Beneteau T3170,6 M€ (-3 %)T3 2025
Trésorerie nette Groupe Beneteau>250 M€2025
Nombre de bateaux au Cannes Yachting Festival711Septembre 2025
Nombre de premières mondiales à Cannes147Septembre 2025
Visiteurs Salon Nautique de Paris~100 000Novembre 2025

Liste détaillée des indicateurs clés

– Le chiffre d’affaires de Groupe Beneteau a chuté de 27 % au premier semestre 2025, atteignant 403,8 millions d’euros contre 556,6 millions en 2024.
– Le marché des bateaux neufs a reculé de 14,8 % en volume, affectant particulièrement les petites unités de moins de neuf mètres.
– Le marché de l’occasion a mieux résisté, avec une baisse limitée à 3 %, traduisant une demande toujours présente.
– Le segment premium a connu une hausse de 30 % des commandes durant l’été 2025, notamment pour les catamarans haut de gamme comme le Nautitech 48 Open (environ 1 million d’euros).
– Le Cannes Yachting Festival a enregistré une croissance de 1,5 % du nombre de bateaux exposés et de 22,5 % des premières mondiales.
– Groupe Beneteau a présenté 19 nouveaux modèles à Cannes, dont 5 avec des baisses de prix de 10 à 15 %.
– Le Salon Nautique de Paris a rassemblé 350 exposants et 400 bateaux, avec 75 % de l’espace réservé avant ouverture.
– La trésorerie nette de Groupe Beneteau dépasse 250 millions d’euros, assurant sa capacité d’investissement.
– Le secteur emploie directement plus de 49 000 personnes et jusqu’à 150 000 en incluant les emplois indirects.
– 80 % de la production nautique française est exportée, avec 25 % à destination des États-Unis.

Perspectives et Évolutions

L’année 2026 s’annonce comme un possible point d’inflexion pour le secteur, sous réserve de stabilisation macroéconomique et de résolution des tensions commerciales. Plusieurs éléments soutiennent cette perspective :

– Les carnets de commandes de Groupe Beneteau pour le premier semestre 2025 ont dépassé ceux de 2023 et 2024, malgré la baisse des ventes effectives, traduisant un regain d’intérêt pour les nouveaux modèles.
– Le segment premium, moins sensible aux aléas économiques, continue de croître, porté par une clientèle à haut pouvoir d’achat.
– Les innovations technologiques, notamment en propulsion électrique et hybride, répondent aux attentes environnementales et réglementaires.
– La feuille de route nationale du nautisme (2025-2030), signée le 8 septembre 2025, engage l’État et les industriels sur 37 actions concrètes, dont 13 prioritaires.
– L’Institut National du Nautisme (I2N), opérationnel au 1er janvier 2026, devient l’organe central de formation, d’expertise et de soutien à la transition écologique du secteur.
– Le calendrier des salons 2026 est déjà confirmé, avec Cannes (8-13 septembre), Paris (25-29 novembre), et des événements régionaux à Nice, La Grande-Motte, La Napoule et La Rochelle, assurant une couverture géographique complète.

Ces éléments convergent vers une reprise progressive du marché en 2026, avec une croissance attendue dans les segments innovants, durables et premium. Toutefois, cette trajectoire reste conditionnée à l’évolution des politiques commerciales internationales, notamment les droits de douane américains, et à la stabilité géopolitique globale.

Environnement et Contexte Global

Le secteur nautique français, bien qu’ancré dans une tradition industrielle et artisanale forte, évolue aujourd’hui dans un environnement global marqué par une double exigence : la transition écologique et la transformation numérique. Ces deux dynamiques, désormais indissociables de toute stratégie industrielle pérenne, redéfinissent les priorités des constructeurs, des institutionnels et des usagers.

Sur le plan réglementaire, la pression s’intensifie. L’Organisation Maritime Internationale (OMI) impose une réduction de 70 % des émissions de CO₂ du transport maritime d’ici 2050. Bien que la plaisance ait longtemps échappé à ces contraintes, elle est désormais rattrapée par les attentes sociétales et les directives européennes en matière de décarbonation. Cela se traduit par une accélération des investissements dans les motorisations alternatives, les matériaux recyclables et les infrastructures portuaires durables.

L’adhésion croissante des consommateurs à des pratiques responsables pousse également l’industrie à revoir ses standards. Les jeunes générations, en particulier, expriment une sensibilité accrue aux enjeux environnementaux. Cette évolution se reflète dans la demande : les bateaux électriques, hybrides ou à propulsion solaire gagnent du terrain, tandis que les modèles énergivores sont progressivement marginalisés. Le succès du Jeanneau Sealoft 480, qui affiche une réduction de 30 à 50 % de ses émissions de CO₂ sur l’ensemble de son cycle de vie, illustre cette tendance de fond.

Par ailleurs, le recyclage des matériaux composites, longtemps considéré comme un défi technique insurmontable, entre dans une phase opérationnelle. Le partenariat entre Groupe Beneteau et Composite Recycling a permis la mise en place d’une chaîne complète de valorisation des chutes de production, via la pyrolyse basse température. Cette technologie permet de récupérer des résines transformables et des fibres de verre réutilisables, ouvrant la voie à une économie circulaire dans la construction navale. Le catamaran Lagoon 82, intégrant 45 % de résine biosourcée et réduisant ses émissions de dix tonnes par unité, constitue une vitrine de cette avancée.

Sur le plan social, la transformation du secteur s’accompagne d’un repositionnement des compétences. L’essor des technologies embarquées, des systèmes de propulsion complexes et des matériaux innovants impose une montée en qualification des personnels. C’est dans ce contexte que l’Institut National du Nautisme (I2N), opérationnel depuis janvier 2026, prend toute sa légitimité. En élargissant les missions de l’ancienne École Nationale de Voile et des Sports Nautiques, l’I2N devient un levier central de formation, d’expertise et de diffusion des bonnes pratiques environnementales.

Enfin, l’environnement économique mondial, encore instable, constitue un facteur d’incertitude. Les tensions commerciales, notamment entre l’Union européenne et les États-Unis, pèsent sur la compétitivité des exportations françaises. Les droits de douane américains sur les yachts et les matériaux de base (acier, aluminium) renchérissent les coûts de production et fragilisent les marges. Cette situation oblige les industriels à renforcer leur résilience, à diversifier leurs débouchés et à optimiser leur chaîne logistique.

Analyse Géographique et Impact Local

La dimension territoriale du nautisme en France est particulièrement marquée. Si la Vendée reste le cœur industriel du secteur avec les sites majeurs de Groupe Beneteau, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) joue un rôle stratégique dans l’économie du yachting de luxe et des activités de charter. Cannes, Monaco, La Napoule ou encore Nice concentrent une grande partie des acteurs du segment haut de gamme, tant en matière de construction que de services.

Le Cannes Yachting Festival, qui s’est tenu du 9 au 14 septembre 2025, illustre parfaitement cette dynamique. Avec 711 bateaux exposés, 677 exposants et 147 premières mondiales, cet événement a confirmé son statut de vitrine internationale de l’innovation nautique. La région PACA bénéficie d’un écosystème portuaire dense, d’une infrastructure touristique de premier plan et d’un climat propice à la navigation toute l’année. Ces atouts en font une plateforme incontournable pour les lancements de nouveaux modèles, les essais en mer et les rencontres commerciales.

L’impact économique local est considérable. Outre les retombées directes liées à l’événementiel (hôtellerie, restauration, transports), le salon génère une activité soutenue pour les chantiers navals, les équipementiers et les prestataires de services maritimes. Les ports de plaisance, comme ceux de Cannes, Antibes ou Saint-Tropez, voient leur fréquentation augmenter, notamment dans le segment des grandes unités. Cette concentration d’acteurs favorise également l’émergence de clusters d’innovation, à l’image du pôle Mer Méditerranée, qui fédère entreprises, centres de recherche et institutions autour de projets collaboratifs.

La région PACA est également en première ligne sur les enjeux environnementaux. La pression touristique, la densité de la navigation et la sensibilité des écosystèmes marins imposent une régulation stricte. Plusieurs initiatives locales visent à promouvoir des pratiques plus durables : ports à énergie positive, zones de mouillage écologiques, incitations à la motorisation électrique. Le Salon de Nice « Boating Tomorrow », prévu en mars 2026, sera d’ailleurs entièrement dédié aux solutions nautiques durables, confirmant la volonté régionale de conjuguer excellence économique et transition écologique.

Enfin, l’accessibilité au nautisme reste un enjeu territorial majeur. Si la façade méditerranéenne concentre l’offre haut de gamme, des efforts sont menés pour démocratiser la pratique dans d’autres bassins : développement de bases nautiques fluviales, soutien aux clubs associatifs, modernisation des infrastructures dans les zones rurales ou périurbaines. Le Salon Nautique de Paris, relocalisé au Bourget, joue un rôle clé dans cette stratégie de rééquilibrage, en touchant un public francilien souvent éloigné des côtes.

Conclusion

L’année 2025 aura été celle de la résilience pour le secteur nautique français. Confrontée à des vents contraires – inflation, tensions commerciales, attentisme des consommateurs – l’industrie a su maintenir le cap grâce à une capacité d’adaptation remarquable, une innovation technique soutenue et un soutien institutionnel renforcé. Les signaux de reprise observés en fin d’année, notamment dans les segments premium et durable, laissent entrevoir une trajectoire ascendante pour 2026.

La transition écologique, désormais irréversible, constitue à la fois un défi et une opportunité. Les avancées en matière de propulsion électrique, de recyclage des composites et de conception écoresponsable placent la France en position de leader européen de la plaisance durable. L’engagement de l’État, à travers la feuille de route 2025-2030 et la création de l’I2N, renforce cette dynamique en structurant les compétences, en soutenant l’innovation et en facilitant l’accès à la pratique.

Sur le plan territorial, la complémentarité entre les bassins industriels (Vendée, Bretagne), les pôles d’innovation (Nouvelle-Aquitaine, PACA) et les plateformes événementielles (Cannes, Paris, La Rochelle) permet une couverture cohérente et efficace du marché. Cette structuration géographique, alliée à une stratégie d’exportation maîtrisée, offre au secteur français un avantage compétitif durable.

À l’aube de 2026, le nautisme français se trouve à la croisée des chemins. Si les incertitudes géopolitiques persistent, les fondamentaux sont solides : un tissu industriel dense, une capacité d’innovation démontrée, une demande internationale soutenue et une volonté politique affirmée. Le défi consistera à transformer cette conjoncture favorable en croissance pérenne, en conciliant performance économique, exigence écologique et accessibilité sociale.

Foire Aux Questions (FAQ)

**1. Quels sont les matériaux innovants utilisés dans la construction des bateaux en 2025-2026 ?**
Les chantiers navals intègrent de plus en plus de résines biosourcées, comme l’Elium, développée par Arkema, qui permet le recyclage en boucle fermée des composites. Le catamaran Lagoon 82 en est un exemple, avec 45 % de résine biosourcée. Les fibres de verre récupérées sont réutilisées pour produire des tissus techniques, notamment grâce à Chomarat.

**2. Quelle est l’autonomie moyenne des bateaux électriques actuellement commercialisés ?**
Les modèles comme le Bavaria C46e offrent une autonomie initiale de 50 milles nautiques à vitesse réduite. Avec des modules de batterie supplémentaires et un générateur hybride, l’autonomie peut atteindre jusqu’à 576 milles nautiques. Ces performances varient selon la configuration et les conditions de navigation.

**3. Quelle est la place de la propulsion hybride dans la transition énergétique du nautisme ?**
La propulsion hybride est considérée comme la technologie de transition dominante jusqu’en 2030. Elle combine moteurs thermiques et électriques, avec des systèmes de gestion énergétique avancés. Des modèles comme l’Excess 11 Hybrid ou le Jeanneau Sealoft 480 illustrent cette approche, intégrant panneaux solaires et systèmes de propulsion silencieux.

**4. Comment la réglementation fluviale évolue-t-elle pour favoriser la transition énergétique ?**
La directive ES-TRIN 2025/1 a assoupli les exigences de redondance des systèmes électriques pour les bateaux fluviaux, rendant économiquement viables les motorisations électriques et hybrides pour les opérateurs professionnels. Cela ouvre de nouvelles perspectives pour la navigation intérieure en France.

**5. Pourquoi la région PACA est-elle stratégique pour le nautisme français ?**
La région Provence-Alpes-Côte d’Azur concentre les activités liées au yachting de luxe, à la location haut de gamme et aux salons internationaux comme le Cannes Yachting Festival. Elle bénéficie d’une infrastructure portuaire dense, d’un climat favorable et d’un écosystème économique dynamique, ce qui en fait un pôle d’attractivité majeur pour les acteurs du secteur.